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  • Gabriel

COVID les vrais responsables

Les responsables de la surcharge


Aujourd’hui le discours officiel accable les non vacciné(e)s parce que l’on clame qu’ils surchargeraient le système hospitalier.


Ce sont les victimes les plus faciles à désigner. On les regroupe toutes sous le même titre d’ANTI-VAXX, de COVIDIOTS, à remarquer ici qu’il semblerait que l’on ne reconnaisse pas l’existence de COVIDIOTES ce qui me semble sexiste, et par association de malfaiteurs, de racistes, islamophobes, suprémacistes blanc, et autres teignes qui menacent la santé publique. Les gouvernementaux vont jusqu’à encourager un segment de la population à prendre à partie l’autre segment, composé de ces gens dangereux qui osent choisir de ne pas être vaccinés pour un tas de raisons différentes, de façon à les forcer à entrer dans le droit chemin. Le premier ministre du Canada est un exemple de ce discours toxique à travers le mépris qu’il affiche dans ses points de presse à l’endroit de ceux qui ne partagent pas son opinion.


Les gens peuvent refuser d’être vaccinés pour des raisons médicales, raisons religieuses, scientifiques, parce qu’ils se méfient de toute nouvelle technologie et pour d’autres raisons encore, ou sans raisons aucunes, parce qu’ils sont simplement « malcommodes » par exemple. C’est leur droit dans un pays libre. Et non, je ne crois pas que ça menace la santé publique tant et aussi longtemps que nous reconnaissons tous en adultes responsables que COVID est une pandémie et que tous doivent être plus prudents qu’ils ne l’ont jamais été dans leurs échanges avec les autres. C’est tout.



Et les prochains ANTI-VAXX?


Je parlais plus haut du fait que l’achalandage dans les hôpitaux persistera tant que les toutes les personnes vulnérable n’auront pas été éliminées. C’est absolument horrible à lire n’est-ce pas? Pourtant ça résume bien la pensée de certains extrémistes parmi nous qui, aiguillonnés par les médias et malheureusement notre gouvernement fédéral de Justin Trudeau, sont prêts à tout pour trouver des responsables à exécuter et ce même si l’on sait très bien que ça ne règlera pas le problème!


Nous devons en parler parce que dites vous que demain, lorsque par exemple tous les non vaccinés l’auront été ou seront morts, et que les urgences seront toujours débordées, le discours officiel devra viser d’autre cibles pour expliquer son impuissance et pire encore, sa réelle incompétence. Il faudra trouver quelqu’un d’autre à blâmer.


Ces responsables sont déjà identifiés. Les médecins, les politiques, les médias « mainstream », dont le média d’état, ont déjà commencé à en parler. De façon insidieuse, mais bien présente. On parle de conditions pré-existantes qui rendent plus vulnérable à COVID, c’est à dire l’obésité, mais aussi les fumeurs, les gens aux prises avec des maladies incurables ou débilitantes. Des personnes atteintes du Sida. Du cancer. Du Parkinson. Et bien sûr, des vieux et vieilles toutes catégories confondues! Ce sont des gens qui sont les plus susceptibles de mal réagir à une infection COVID et donc de monopoliser des lits d’hôpitaux! On dira bientôt que tous ces citoyens et citoyennes en empêchent d’autres de subir des chirurgies. Parce qu’ils occupent des lits aux dépens « d’autres ». Vous voyez le portrait? On utilisant COVID pour éliminer graduellement tous ces gens, ne revient-on pas à un certain eugénisme du siècle dernier?

Les vrais responsables, les vrais coupables

On blâme bien fort les citoyens et citoyennes, toujours. On se garde bien de laisser le blâme se rapprocher des administrateurs d’hôpitaux, et des fonctionnaires et politiciens également incompétents. Ces mêmes gouvernements et administrateurs d’hôpitaux qui ont RÉDUIT depuis des années le nombre de lits et de façon dramatique alors que la population est en croissance constante, et qu’on nous rabat les oreilles à répétition avec le vieillissement de la population auquel on doit tellement se préparer à tenir compte, et donc à une demande accrue en hospitalisations, chirurgies et autres! Et ces mêmes gouvernements et administrateurs ont le culot de blâmer les gens réfractaires aux vaccins pour l’épuisement de ressources qu’ils ont eux-mêmes réduites de façon dramatique? C’est ça la politique. Un jeu de qui blâmera l’autre sans jamais rien changer. Peu importe le parti au pouvoir.


La réalité est la suivante. Nous sommes passés de 7 lits par 1,000 habitants en 1970 à 2,52 lits d'hôpitaux par tranche de 1000 habitants en 2019. Encore une fois, il faut le répéter, en dépit d’une croissance constante de notre population et, du vieillissement de notre population. Personne, absolument personne ne peut prétendre ne pas avoir été au courant de ces deux phénomènes. On les a simplement ignorés pour couper les dépenses et présenter des bilans favorables au moment des élections. Ceci a peut-être valu des étoiles dans le carnet d’évaluation des administrateurs d’hôpitaux, mais chez la population, ça ne cause qu’inquiétude, angoisses, en plus d’entrainer décisions déchirantes tant chez le personnel médical que chez la population.


Prenons un instant, juste un instant pour se poser la question. Est-ce qu’avec près de trois fois plus de lits d’hôpitaux disponibles, évidemment entourés du personnel habituel ce qui est tout à fait normal, est-ce que nos hôpitaux auraient pu faire le travail que l’on attend d’eux en pandémie sans surtaxer les employés de la santé? Sans temps supplémentaire obligatoire par exemple. Il faut oser poser la question. Parce que l’on connaît déjà la réponse et on sait très bien que ce ne sera jamais la réponse officielle.

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