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  • Gabriel

Politiciens incompétents ?

Est-ce que les bonnes personnes sont aux bons postes

Devant ce phénomène préoccupant à tout le moins, on doit encore une fois oser poser la question. Est-ce que nos gouvernements et leurs fonctionnaires prennent les bonnes décisions pour NOUS. En d’autres mots, doivent-ils choisir entre la science, ce qu’ils proclament faire chaque jour plusieurs fois par jour, le gros bon sens qui ne semble pas avoir de place au niveau de la prise de décision, et les profits des grandes corporations qui contribuent à les porter et reporter au pouvoir, les « conseils » des employés de l’état qui savent menacer un politicien des pires désastres s’il ose ne pas suivre leurs recommandations, et la population. Notre système politique et gouvernemental nous a-t-il prouvé que le gouvernement Canadien était à la hauteur de nos attentes, ou bien n’a-t-il démontré élections après élections, parti politique après politique que ceux qui décident vraiment pour l’ensemble du pays sont quelques hauts-fonctionnaires grassement payés, jamais élus, en place pendant des vies entières, et qui ont effectivement plus de pouvoir au Canada que nos faibles politiciens perdus dans un monde qui va trop vite pour eux, où ils ne pensent qu’à ménager leurs chances de réélection et qui manquent chaque jour du courage qui leur serait nécessaire pour être en mesure de dénoncer cette situation.




Believe the Science !

C’est l’argument suprême. Avant on croyait en Dieu, maintenant on nous demande de croire de la même façon en la science et ses grands prêtres. Or c’est là une totale imposture. Un mensonge aberrant. Une perversion perfide du langage. On ne « croit » pas « en » la science. La science n’est pas une religion. Il n’y a pas de représentant suprême de la science. La Science n’est pas un espèce de nirvana où les grands prêtes se tiennent dans un état de pureté totale.


Non. C’est un discours dynamique au centre duquel siège le doute, un doute permanent, un doute moteur, qui appelle à toujours se remettre en question dans le but d’atteindre une certitude à la fois et sur laquelle on pourra bâtir tout en gardant à l’esprit que cette certitude pourrait être remise en question à tout moment. L’image la plus éloquente et ridicule à la fois de cette perversion du message de la science est celle du docteur Fauci prétendant qu’il “est” la science. C’est du délire. Qui peut oublier ses mots:


So it’s easy to criticize, but they’re really criticizing science because I represent science. That’s dangerous. To me, that’s more dangerous than the slings and the arrows that get thrown at me. I’m not going to be around here forever, but science is going to be here forever. And if you damage science, you are doing something very detrimental to society long after I leave. And that’s what I worry about.


En d’autres mots, ne me touchez pas, ne me critiquez pas parce que je représente la science (je suis la science) et si vous m’attaquez, ce n’est pas moi que vous attaquez, c’est la science. Puis il imite Jésus-Christ, avec des paroles “prophétiques” je ne serai pas sur terre pour toujours, mais la science, ma religion, elle, le sera. Ce discours qui pourrait être considéré comme sacrilège par certain religieux appartenant à certaines religions. Restons-en au niveau de la mégalomanie délirante.


La science est un outil merveilleux développé par l’humanité au cours des siècles pour l’aider à appréhender le monde qui l’entoure. C’est un outil. Pas un objet de culte. Cet outil est utilisé et développé chaque jour par des femmes, des hommes et par des corporations à profit. Elle n’est pas tombée du “ciel scientifique”. Alors la science comme toute autre activité humaine doit être sujette à examen, à vérification, à validation, à contestation, à évaluation, enfin vous comprenez certainement où je veux en venir. Une communication scientifique émanant d’une corporation multi-nationale n’est pas un livre sacré qui tombe du « ciel de la science ». C’est simplement un document proposé à une société. Sujet à être approuvé ou pas. Amendé ou pas. Corrigé ou pas. Le fameux « believe the science » qu’on entend ad nauseam est encore une fois une imposture. Cette expression encore une fois est contraire à la science, à l’esprit scientifique, qui est basé sur le doute, le questionnement, la validation et revalidation d’hypothèses que l’on formule et reformule. D’un cheminement vers la connaissance qui se fait pas à pas et qui repose sur le travail continu et ingrat de millions de personnes à travers le monde qui travaillent souvent dans d’obscurs laboratoires. Des personnes de toutes les nations, races, religions, croyances, langues, couleurs etc. etc. etc.. qui sont d’abord préoccupées par la découverte d’une vérité fuyant toujours plus loin devant nous.



Questionner la science ! Un droit ? Une obligation ?

Pourquoi remettre en question ou simplement questionner les déclarations d’hommes et de femmes de science. Est-ce raisonnable de le faire, et si oui, en vertu de quelle raison qui puisse être invoquée et reçue favorablement. Et bien d’abord parce qu’ils ou elles peuvent se tromper. De bonne foi. Ça arrive. Il est de notre responsabilité comme communauté de réduire ces occurrences. Au minimum. Il y va de l’intérêt de tous et de celui de la science elle-même. Alors il ne faut pas avoir peur de poser des questions, de douter. Ça ne peut qu’aider les personnes de science à se remettre en question, ce qui est normal, et rend leur profession si noble à la fois. Ensuite les personnes de sciences sont des humains comme nous tous. Alors ils peuvent être sujet à toutes sortes de travers, comme chacun de nous. Vouloir trouver une solution avant d’autres et pour ce faire tourner les coins rond. Vouloir publier et être reconnus. Vouloir recevoir ou maintenir des subventions de l’industrie ou du gouvernement ou pire une combinaison des deux. Être en butte à du chantage ou à de la coercition. Les personnes de science sont des personnes avant tout, pas des dieux, ni des anges. Ils ont les mêmes faiblesses que nous tous. Ce n’est pas les diminuer ou diminuer leur importance que de le reconnaître. Ce devrait au contraire être rassurant pour toutes les honnêtes personnes de science, la grande majorité, que de savoir qu’on les considère comme des êtres faillibles comme nous tous. Nos questionnements ne sont alors pas considérées comme des accusations, des menaces à leur intégrité, mais un processus normal à l’intérieur d’une immense équipe qui n’a à coeur que le bien commun.


Allons plus loin. Est-ce qu’une seule personne devrait se prononcer, être décisionnelle, ou même être le ou la porte parole unique sur les politiques ou moyens à adopter pour contrer une pandémie, ou en fait pour toute question médicale? Est-ce toujours sage en 2022. Ou devrait-on plutôt recevoir les conseils d’un groupe élargi de scientifiques de plusieurs domaines, y compris par exemple l’ingénierie l’administration, la physique et autres. Lutter contre une pandémie n’est pas que l’affaire de quelques spécialistes du domaine de la virologie même s’ils clament travailler non pas en vase close mais en équipes planétaires. Leur travail se fait en silos. Trouver une solution à un virus sans consulter les producteurs de matières premières, fabricants, distributeurs, donc chaînes d’approvisionnement, les systèmes hospitaliers, les formateurs, et évidemment les gouvernements, régulateurs et bien sur la population, relève de la pire imprudence. C’est promettre ce qu’on ne sait pas pouvoir livrer. C’est encourager les abus de toutes sortes. Hausses de prix, création de rareté, priorité aux élites et nombre d’autres aberrations du genre. Il faut se rappeler que nous sommes tous humains donc faillibles. Pas parfaits.


Tous ces spécialistes devraient avoir le droit de parler librement. Ouvertement. Et pas tenus au secret par des politicien(ne)s, fonctionnaires, ou hommes et femmes d’affaires. Les décisions prises devraient être présentées en collégialité, pas par un Fauci par exemple, qui parle au nom de tous.


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